Ritambhara Hebbar est professeure et doyenne de la School of Development Studies du Tata Institute of Social Sciences, à Mumbai. Elle a obtenu son doctorat en sociologie au département de sociologie de la Delhi School of Economics de l’université de Delhi en 2004. Son travail de doctorat portait sur la tribu Ho dans le district de West Singhbhum à Jharkhand, en Inde. Il s’agissait d’une étude ethnographique d’un village situé dans une forêt protégée et du mouvement pour l’autonomie dans la région. Elle s’est spécialisée et écrit régulièrement sur les tribus en Inde, en particulier sur la culture, le mouvement pour l’autonomie, les femmes et les droits fonciers, et la gouvernance tribale. Elle est l’autrice de plusieurs articles et ouvrages dans son domaine d’expertise.
Ritambhara Hebbar
Konrad Sioui
Titulaire d’une maîtrise en administration publique de l’ENAP et ayant complété des études doctorales en science politique à l’Université Laval, Konrad Sioui fut Grand chef et directeur général de la nation huronne-wendat de 2008 à 2020 et chef régional de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Laborador de 1985 à 1991, où il a agit comme porte-parole officiel et national sur les questions de réforme constitutionnelle entre 1984 et 1994. Au printemps 1990, il a obtenu une décision unanime et historique de la Cour suprême du Canada contre le Québec et le Canada, connue sous le nom de « décision Sioui ». Cette décision reconnaissait que les traités conclus entre la Couronne et les Premières nations sont des accords internationaux conclus entre des nations souveraines. M. Sioui a représenté l’Assemblée des Premières Nations à Genève de 1985 à 1992. Il a pris la parole à de nombreuses reprises devant le groupe de travail des Nations unies sur les peuples autochtones sur des questions telles que les droits issus de traités, les droits de l’homme, les droits des enfants et des personnes âgées, les droits fonciers et le développement. Il s’est également adressé à la Commission des droits de l’homme des Nations unies sur l’urgente nécessité de modifier la Charte des Nations unies pour permettre l’accès des peuples autochtones du monde.
Véronique Rankin
Directrice générale de l’organisation Puamun Meshkenu et membre de la Première Nation Abitibiwinni (Pikogan), Véronique possède une expérience de près de 20 ans au sein de diverses organisations autochtones et gouvernementales. Elle détient une maîtrise et une attestation d’études de 3e cycle en administration publique. Ses différentes expériences de travail l’ont amené à travailler auprès de différents groupes autochtones sur communauté, en milieu urbain et en région éloignée principalement dans les domaines de l’éducation et de la santé.
Médérik Sioui
Médérik Sioui est membre des Premières Nations (Wendat-Anishinabe)
Historien de formation, il a enseigné l’histoire des Premières Nations au collège Kiuna. Selon lui, l’étude des écrits dans l’histoire est assurément importante, mais elle oublie bien souvent la perspective historique des Premières Nations, qui, elle, est basée sur la tradition orale. Depuis une dizaine d’années, il œuvre donc avec passion comme consultant en histoire des Premières Nations.
Parallèlement, Il est maintenant gestionnaire du secteur des communications de la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador depuis 2018. Dans cette position, il marie culture et gestion selon les enseignements des Premières Nations.
Il est également bien impliqué au sein de la recherche touchant les Premières Nations, notamment en histoire militaire des Premières Nations et en théorie de la gestion des organismes autochtones. Participant et collaborateur à plusieurs projets de recherches, il y intègre sa passion et sa vision de l’Histoire et de la gestion.
Près de ses racines, Médérik Sioui pratique plusieurs activités traditionnelles comme la chasse, la pêche et la trappe. Enraciné dans ses deux communautés d’attachement Wendake et Pikogan, il transmet à ses deux enfants les traditions si chères à sa famille et à sa nation.
Francis Paradis
Francis Paradis est entré en fonction à titre de directeur du Bureau du Québec à Mumbai en septembre 2019.
M. Paradis compte près de 15 ans d’expérience au sein de la fonction publique québécoise. Depuis juin 2018, il occupait le poste de sous-ministre adjoint aux partenariats d’affaires et aux services aux clientèles au ministère du Tourisme. De 2016 à 2018, il a été chef de poste du Bureau du Québec dans les Provinces atlantiques au ministère du Conseil exécutif et, de 2011 à 2016, directeur des services aux Autochtones et du développement nordique au ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il a travaillé notamment avec le Conseil en éducation des Premières Nations, la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec pour l’établissement de l’enseignement professionnel et des adultes au sein des communautés, le Centre de développement de la formation et de la main-d’oeuvre Huron-Wendat, le Centre des Premières Nations Nikanité de l’UQAC, et sur plusieurs projets liés au développement de l’éducation au sein des communautés autochtones.
Bachelier en psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières, M. Paradis est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires pour cadres de l’Université du Québec à Chicoutimi, d’une maîtrise en administration publique de l’École nationale d’administration publique ainsi que d’une maîtrise en sciences de l’activité physique de l’Université Laval. Il a également obtenu la certification en gouvernance de société offerte par l’Université Laval. Il a été chargé de cours pour l’ENAP pendant plusieurs années.
Camille Marquis Bissonnette
Camille Marquis Bissonnette est professeure au nouveau département de droit de l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Elle est spécialisée en droit international, en sécurité internationale, en droits humains et en droit des réfugiés. Elle s’est jointe à l’Observatoire des administrations publiques autochtones (OAPA) en septembre 2023, portée par la volonté de renforcer les ponts avec les personnes issues des différentes nations autochtones du Québec et du Canada ainsi que leurs réseaux de réflexion et de recherche, de décoloniser son approche scientifique, et de mettre en lumière de pistes de solution pour une meilleure protection de leurs droits humains par le biais des administrations publiques et en leur sein. Avant son arrivée à l’UQO, elle a réalisé un stage postdoctoral en droit international des réfugiés à l’Université McGill, un doctorat en droit à l’Université Laval, une maîtrise en droit international à l’Académie de droit international humanitaire et des droits humains de Genève et un stage à la Commission de droit international de l’Organisation des Nations unies. De manière générale , elle est une chercheure dédiée à mettre en lumière les défauts de protection des personnes et des groupes marginalisés, stigmatisés, vulnérables ou invisibles, et passionnée d’enseignement. Convaincue que le droit doit être un outil au service de la société, elle est également engagée dans la vulgarisation des enjeux juridiques auprès de la population et des jeunes générations.
Dave Bergeron
Dave A. Bergeron est infirmier et professeur adjoint en sciences infirmières au département des sciences de la santé de l’Université du Québec à Rimouski. Il enseigne également en santé mondiale à la Faculté des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke, où il est professeur associé. Il collabore avec la Faculté des sciences infirmières de l’Universidad CES à Medellin en Colombie comme chercheur associé.
Titulaire d’un doctorat en sciences cliniques, ses intérêts de recherche portent sur la collaboration intersectorielle ainsi que sur les stratégies de transfert et d’échange de connaissances ancré dans les communautés pour diminuer les inégalités de santé touchant les communautés autochtones et marginalisées. Pour ces projets de recherche, le professeur Bergeron utilise principalement l’approche d’évaluation réaliste ainsi que des méthodes mixtes et qualitatives. Dans le cadre d’une synthèse réaliste réalisée lors de ses études postdoctorales, il s’intéresse aux partenariats de recherche développés avec les communautés autochtones pour prévenir le diabète de type 2 chez les écoliers. Il milite pour la reconnaissance du racisme systémique dans les soins.
Magali Vullierme
Magali Vullierme est détentrice d’un doctorat (Ph.D.) en science politique de l’Université Paris-Saclay-UVSQ. Ses recherches visent à mieux comprendre les interrelations entre, d’une part les populations autochtones et locales des régions arctiques, et, d’autre part, les enjeux multi-scalaires de sécurité (collaboration avec les Forces armées, risques liés au changement climatique, sécurité sanitaire). Elle a conduit plusieurs terrains dans l’Arctique, notamment au Nunavik et au Nunavut avec des patrouilles de Rangers Canadiens, au Groenland ou encore en Sibérie orientale, à Yakutsk et dans la région de Bulunsky pour le projet de la Commission Européenne « Nunataryuk » (n° 773421, EU Horizon 2020). Magali Vullierme est récipiendaire d’une bourse postdoctorale MITACS Elévation 2021-2023 (ACR/CHUM-UdeM) finançant une recherche sur l’ « Accès à l’imagerie médicale dans les communautés nordiques et isolées : évaluation par méthodes mixtes de la qualité et de la sécurité culturelle des services au Québec ».