Détenteur d’un doctorat (Ph. D.) en science politique de l’Université Carleton, Jean-François Savard est professeur à l’ENAP (École nationale d’administration publique) depuis 2006, où il y enseigne l’analyse et la conception et la mise en oeuvre des politiques publiques. Ses travaux de recherche portent sur les questions de politiques autochtones, plus particulièrement sur l’autonomie gouvernementale autochtone, les relations entre les communautés autochtones et les administrations publiques du Québec et du Canada et du fédéralisme. En plus d’avoir prononcé de nombreuses conférences dans ce domaine, il est également l’auteur de plusieurs publications dans son champ d’expertise. Jean-François Savard a aussi dirigé l’élaboration de programmes crédités de deuxième cycle en administration publique offerts dans des communautés autochtones, dont le but est de favoriser l’autonomie de ces communautés. Avant de se joindre à l’ENAP, le professeur Savard a travaillé à titre d’analyste principal des politiques à la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) de Santé Canada. Son mandat était de s’assurer de la cohérence des programmes et des politiques de la DGSPNI avec les besoins des communautés autochtones et de bureaux régionaux du ministère.
Christian Rock est membre de la Première Nation des Innus de Pessamit. Dès le début de sa carrière, il a développé ses connaissances et accompagné les collectivités autochtones en matière d’administration publique des Premières Nations. Collaborateur des premiers instants de l’Observatoire en administration publique des Premières Nations, son intérêt marqué pour la compréhension et la résolution de questions et d’enjeux complexes caractérisent son parcours. Motivé par le progrès, il porte une attention particulière à la compréhension des perspectives des Premières Nations. Bachelier en droit civil, maître en administration publique et membre de l’Ordre des administrateurs agréés, ses connaissances académiques et pratiques apportent un point de vue différent, toujours orientés sur la solutions ou la compréhension approfondie des facteurs associés à l’environnement des Premières Nations ou leurs partenaires externes.

Emmanuel Saël
Emmanuel Saël est doctorant à l’Ecole nationale d’administration publique (ENAP) depuis 2017. Il détient une maitrise en administration publique de l’ENAP (2015). Il a publié en collaboration avec d’autres chercheurs deux articles scientifiques dont l’un portant sur les méthodologies utilisées en administration publique au Canada et en Australie, et l’autre sur les Autochtones et les Forces armées canadiennes. Depuis 2017, il travaille à l’ENAP comme assistant de recherche dans différentes équipes de recherche. Dans le cadre de ses travaux de recherche, il a travaillé, entre autres, sur des problématiques touchant les municipalités du Québec, la cohérence des politiques appliquées dans le cadre de la lutte contre les jeux excessifs dans les cantons Romands et l’intégration des autochtones dans l’armée Canadienne. Emmanuel a travaillé au sein de l’administration publique haïtienne comme inspecteur des finances. Il a aussi enseigné dans plusieurs institutions universitaires à Port-au-Prince.

Claudine Cyr
Claudine Cyr est titulaire d’un doctorat en communication de l’Université de Montréal et d’une maîtrise en sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Elle a été coordonnatrice du Groupe interdisciplinaire de recherche sur les Amériques (GIRA) à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) pendant dix ans. Elle a été professeure adjointe à la Faculté des sciences administratives et sociales de la Universidad Autónoma de Baja California, campus Ensenada, au Mexique (2014-2016). Claudine Cyr est cofondatrice du symposium international Regards autochtones sur les Amériques, tenu dans le cadre du festival Présence autochtone de Montréal et créé en 2009 en partenariat avec l’organisme Terres en vues et le Centre culturel et linguistique Kanien’kehá:ka Onkwawén:na Raotitióhkwa (KORLCC) à Kahnawà:ke. Elle a aussi codirigé l’ouvrage La rennaissance des cultures autochtones. Enjeux et défis de la reconnaissance (PUL, 2018). Ses intérêts de recherche portent sur l’autonomie culturelle des peuples autochtones ainsi que sur la coproduction des savoirs et l’innovation en recherche concertée avec les milieux autochtones.

Michelle Jacob
Michelle Jacob est détentrice d’un diplôme d’études supérieures spécialisées de l’ENAP. Reçue au Barreau du Québec en 1994, elle détient aussi un baccalauréat en droit et un certificat en études autochtones délivré par l’Université Laval. De plus, elle a complété la 26e session d’enseignement de l’Institut international des droits de l’homme à Strasbourg en 1995. Coordonnatrice des programmes de 2e cycle « Gestion publique en contexte autochtone » pour l’ENAP depuis 2017, Michelle Jacob s’intéresse à la diversité culturelle, linguistique et religieuse depuis longtemps. À L’Observatoire de l’administration publique de l’ENAP de 2007 à 2016, elle a collaboré à la supervision et à la réalisation de diverses études sur les pratiques exemplaires mises en œuvre dans différentes administrations publiques portant sur la valorisation de la fonction publique, différents aspects de la gestion des ressources humaines et la formation et l’évaluation de connaissances linguistiques et culturelles. Précédemment, elle a exercé la profession d’avocate en tant que conseillère juridique auprès de divers conseils de bande autochtone et au sein du conseil tribal Mamuitun. Siégeant au conseil d’administration de la section canadienne francophone d’Amnistie internationale pendant quelques années, et responsable jusqu’à tout récemment du groupe local de la ville de Québec, elle milite de manière active en faveur du respect des droits humains, de la diversité et de l’inclusion.