Sep 16

Savard, Jean-François et Marie-Eve Béland (2009), « Une relation nécessaire: le rôle de l’État canadien dans l’habilitation de la gouvernance locale des Premières nations », Télescope, vol. 15, no. 3

Pour un examen fécond de la gouvernance locale autochtone, il convient a priori de définir ce que l’on entend par gouvernance. Si ce thème a su s’imposer en science politique et dans l’étude des politiques publiques, il n’en demeure pas moins que sa compréhension varie selon les auteurs. Nous ne prétendons pas offrir ici la « bonne» définition de la gouvernance – là n’est pas la visée de notre recherche –, mais nous pensons tout de même primordial d’établir notre conception de la gouvernance comme postulat de notre analyse. Ainsi, dans cet article, la gouvernance est conçue comme un engagement des acteurs privés – non seulement les représentants de l’entreprise, mais aussi tout acteur qui ne relève pas d’un organisme public – et un consentement des acteurs publics pour une mutualisation de la définition des politiques publiques.

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À propos de l'auteur

Détenteur d’un doctorat (Ph. D.) en science politique de l’Université Carleton, Jean-François Savard est professeur à l’ENAP (École nationale d’administration publique) depuis 2006, où il y enseigne l’analyse et la conception et la mise en oeuvre des politiques publiques. Ses travaux de recherche portent sur les questions de politiques autochtones, plus particulièrement sur l’autonomie gouvernementale autochtone, les relations entre les communautés autochtones et les administrations publiques du Québec et du Canada et du fédéralisme. En savoir plus →